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Immobilier : le permis d’être utile 

  • 16/03/2022
  • 2 min
Résumé

👉 Tribune. L’expression de la raison d’être des projets immobiliers  peut-elle répondre à la crise des permis de construire ?

Au cœur d’une crise plurielle affectant le secteur immobilier, la question des permis de construire cristallise toutes les incertitudes. Si le Covid explique une partie du ralentissement de leur délivrance, le secteur ne rattrape pas son retard… Nos municipalités le savent, mais se confrontent en même temps à de nouvelles aspirations et de nouveaux impératifs. Ainsi, autre facteur expliquant le recul des permis accordés : la vague verte aux dernières élections municipales, qui témoigne d’électeurs en quête de sens, d’une meilleure prise en compte de la qualité de leur environnement, et d’une demande adressée à nos villes d’agir face au changement climatique. 

« Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. » « Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. » « Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. » « Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. » « Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. » « Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. »

Depuis, une nouvelle génération politique s’est emparée de la question des permis et réinvestit sa mission d’aménager la ville.

Fini l’urbanisme fondé sur l’opportunisme à la parcelle, les projets clefs en main et les « boîtes à solutions » qu’apportaient les promoteurs d’hier ; co-construction, ville résiliente et construction durable sont les nouveaux maîtres-mots. Un langage qui, derrière les concepts à la mode, cible les externalités positives qui peuvent éclore de chaque projet.  

 

Stress, fatigue, pollution, temps de transport, éco-anxiété… Les villes sont la cause de nombreux maux dont elles peuvent néanmoins imaginer les remèdes. Cet exercice incombe à nos élus qui, comme à travers la mise en place de lois et de chartes, poussent les acteurs de l’immobilier à promettre, dans une course à l’humilité et au mieux-disant écologique, de construire “plus apaisant”, “plus inclusif”, “plus durable”… Mais à quelles fins ? Comment penser l’utilité environnementale, sociale et sociétale d’un projet immobilier ?  

 

Avant d’exprimer les intentions esthétiques, techniques et les fonctions attendues de chaque projet (utilisation de tel ou tel matériau, confort des logements, référentiels normatifs…), nous pensons que doit prévaloir la notion discutable, au sens philosophique et démocratique, d’UTILITÉ.

 

En étudiant la démographie, la sociologie, les flux, les revenus, l’activité économique ou les équipements d’un territoire (via notamment l’open data), nous proposons aux parties prenantes (privées et publiques) d’en connaître les besoins réels, d’enrichir leur réflexion et d’imaginer entre elles des solutions systémiques.  

 

De la co-construction à la concertation, Marsatwork accompagne ses clients selon une démarche qui n’est pas sans rappeler, dans le sillage de la loi Pacte, le travail sur la raison d’être que nous menons avec de nombreuses entreprises. Cette notion, qui pense l’activité économique à travers le prisme de l’utilité sociale et sociétale, est selon nous transposable à l’échelle du projet immobilier. Son introduction dans le dialogue entre promoteurs et municipalités serait une révolution.  

 

 

Par Alexandre Contencin (Président de Marsatwork) et Diane Renouard (Directrice Conseil)