? Le « greenhushing », c’est le « mutisme vert », ou le choix que font de nombreuses entreprises de ne pas communiquer sur les actions qu’elles mènent en faveur de l’environnement, ou sur les mesures qu’elles prennent en interne pour réduire leur impact sur la planète.
Si le greenhushing peut être considéré comme l’inverse du greenwashing, ces deux phénomènes ont bien une chose en commun : tous deux contribuent au manque d’informations accessibles et transparentes sur les biens et les services que nous consommons.
L’entreprise de conseil South Pole, qui a mené une étude auprès de 1200 entreprises à travers le monde en 2022, a observé qu’un quart d’entre elles ne souhaitent pas communiquer sur leurs avancées en faveur de l’environnement.
Parmi les raisons données, celle de la législation, de plus en plus rigide et complexe : par peur de se faire taxer de greenwashing, certaines entreprises préfèrent ne pas se risquer à communiquer. D’autres ont peur du backlash de leurs concurrents : et si en communiquant sur les efforts réalisés, ces entreprises attiraient l’attention sur leurs propres contradictions en interne ?
Steve Evans, chercheur à l’université de Cambridge, observe le cas de plusieurs entreprises en Europe ayant fait le choix de ne pas communiquer sur leurs efforts en faveur de l’environnement, de peur de voir leur réputation impactée auprès du grand public. Il cite le cas d’un producteur de vin portugais dont l’exploitation est devenue intégralement bio mais qui préfère ne pas le dire à ses clients. Pourquoi ? […]
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