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  • Décryptages

5 questions fréquentes sur la CSRD

  • 20/03/2024
  • 3 min
  • Diane Renouard, consultante RSE

Entrée en vigueur le 1er janvier 2024, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose davantage de transparence aux entreprises. Elles devront ainsi se soumettre à un nouveau reporting extrafinancier annuel.

1. Qui est concerné ?

L’application est progressive et va s’étendre rapidement. À terme, la directive concernera près de 50 000 entreprises européennes.

À partir de 2024

Elle s’appliquera aux entreprises dépassant 500 salariés, sous réserve de l’un des deux critères suivants : un bilan supérieur à 20 millions d’euros et un CA dépassant 40 millions d’euros.

En 2025

Les entreprises de plus de 250 salariés seront concernées, sous réserve des mêmes critères financiers.

À partir de 2026

Les PME cotées en bourse (sauf micro-entreprises de moins de 10 salariés dont le total du bilan ne dépasse pas 350 000 € ou dont le montant net du CA ne dépasse pas 700 000 €)

2. Que doit contenir le rapport de durabilité ?

A l’issue d’une analyse de double matérialité l’entreprise sera en mesure d’identifier les informations extrafinancières à publier parmi (pour le moment) 12 normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards). Ces 12 normes regroupent 550 indicateurs répartis en 4 thématiques (générique, environnement, social et gouvernance).

La double matérialité revient à étudier les impacts
de l’environnement sur l’entreprise (matérialité financière)
et de l’entreprise sur son environnement (matérialité d’impact).

3. Comment se préparer ?

Anticipez votre mise en conformité et faites-vous aider d’experts qui pourront vous accompagner :

  • Pour réaliser votre audit de double matérialité
  • Pour assurer la remontée et le pilotage de vos données
  • Pour structurer et écrire votre rapport

Renforcez votre stratégie RSE pour mobiliser tous les acteurs de votre entreprise et ainsi faciliter chacune des étapes mais aussi envisager l’avenir durablement.

4. Comment réussir son rapport de durabilité ?

C’est le thème d’un article écrit par Adeline Anfray, à retrouver dans notre dernier ouvrage L’Art des nouveaux récits.

5. Pourquoi est-ce une bonne chose pour les entreprises, en plus d’être utile à la planète ?

Si cette obligation a fait grincer des dents à plus d’une direction, pourquoi ne pas changer de perspective… en la considérant plutôt comme une opportunité de questionner votre fonctionnement et de raconter autrement votre récit d’entreprise ? Ce nouveau reporting RSE est non seulement un outil de communication puissant, bénéfique à votre marque employeur et votre storytelling, mais c’est également un document stratégique pour votre activité, démontant comment elle s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue.

 

 


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Marsatwork vous offre son livre L’Art des nouveaux récits : 100 pages, 10 chapitres pour vous inspirer et vous aider à réinventer votre récit d’entreprise.